Notre démarche est une démarche d’ agriculture raisonnée, comme l’explique cette page de notre site web.
Nous ne sommes pas en agriculture bio car nous ne le souhaitons pas.
Il y a beaucoup d’aberration dans le bio, comme dans l’agriculture traditionnelle.
Être en agriculture raisonnée cela veut dire notamment et dans notre cas :
*que nous travaillons avec des engrais verts ;
*que nos moutons les pâturent et se chargent par la même occasion, avec leurs pattes, de nous épargner le labourage du sol avant les semis de culture ;
*que nous respectons nos animaux et les nourrissons avec des aliments cultivés en très grande majorité sur nos terres ;
*que nous boycottons les aliments venus de l’autre coté du monde et leurs empreintes écologiques sidérantes ;
*que nous tentons de développer un maximum la vente en circuit court et la rencontre entre mangeurs et agriculteur ;
*que nous communiquons dans un objectif de connaissance par les consommateurs de ce qu’est le métier d’agriculteur afin de ramener de la confiance par le savoir et le respect réciproque ;
*que nous utilisons des machines et donc du mazout et même parfois des produits, mais nous le faisons quand c’est vraiment nécessaires car nous priorisons nos interventions en fonction des effets néfastes et du bien-être de chaque élément et être vivant.

Comment est né le projet de notre ferme ?
Cécile a rencontré Jean-François qui exploitait la ferme de son grand-père. Cécile est une idéaliste qui s’insurgeait auparavant contre les pesticides, les machines, l’abatage des animaux, voire même la consommation de viande. Jean-François est du genre les pieds sur terre, issu d’une famille d’agriculteur de plusieurs générations. A force de côtoyer cette réalité, Cécile l’a mieux comprise et aime en parler et faire comprendre à quel point les choses sont bien complexes que des débats de pour ou contre tels nous les servent certains réseaux sociaux et médias. Selon elle, nous sommes tous liés les uns aux autres par nos choix de vie et de consommation. Chacun, à notre mesure et avec un respect réciproque, nous pourrons doucement dessiner un autre monde agricole. Et ça, Cécile comme Jean-François en sont convaincus.